Le jardin est encadré par une haie qui prend des allures de forêt. Longtemps nous y avons joué enfants, créant notre repère entre les branches. Puis sur un vieux char agricole s’est édifié notre nouvel espace de jeu préféré, que nous avons baptisé « la roulotte ».
Inachevée pendant des années, sans portes ni fenêtres, parfois sans échelle, elle a pourtant était le théâtre fantastique d’histoires de pirateries, de royaumes, de cavales en calèche. Elle a fait office de loge pour nos spectacles, et même d’un départ de tyrolienne.
Puis nous avons grandi et elle a vieilli, notre père menuisier n’ayant plus le temps de s’en occuper.
L’été dernier, en famille et entre amis, nous avons entrepris de lui redonner de sa superbe, indépendamment de nos imaginations d’enfants.
Nous l’avons habillée de douglas, offert un escalier, une porte et des fenêtres.
Ce dessin à la main vient immortaliser ce retour à la roulotte, suspendu dans le temps malgré les mouvements des feuilles sur le vent, de la pluie sur le bois, et de la vie sur nos esprits.
Illustration réalisée sur un format A2, à main levée avec un rotring et de l’encre de Chine, en accordant une importance particulière à la représentation des silhouettes et placement des feuilles, afin de pouvoir identifier les différents feuillus et vivaces.🌱
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